Chaque membre de l’équipe est responsable de maintenir un climat de travail respectueux, égalitaire
et exempt de toute forme de sexisme et de harcèlement sexuel et psychologique.
De plus, on se donnera des conditions de travail facilitant la conciliation famille-militance-vie privée.
Par exemple, on pourra organiser la garde d’enfant, la préparation de repas, le transport. L’équipe doit respecter les limites de chaque membre notamment en ce qui a trait à la disponibilité.
Sexisme
Voici ce qu’on entend par sexisme. C’est avoir une vision dévalorisante pour les femmes qui se traduit
par des remarques, des comportements, des actions et des décisions qui visent à maintenir des rôles
sociaux de sexes. Le sexisme est une façon d’inférioriser les femmes et de nier la légitimité de leur
quête d’égalité. Les actions sexistes peuvent être insidieuses et s’exercer au quotidien. Cela s’exprime
par des blagues douteuses, des stéréotypes sexuels, des propos et gestes diffus, véhiculés autant en
public qu’en privé.
Quelques exemples
Dans une activité de financement, lorsque les femmes prennent la parole, un homme n’arrête pas de
faire des farces plates et de couper la parole aux interlocutrices. Cela a pour effet de leur faire perdre
le fil de leurs idées et de rendre leur présentation plus difficile. Personne ne le rappelle à l’ordre. Par
la suite, un homme prend la parole et, comme par magie, le fauteur de trouble se tait et ne coupe pas la parole à l’homme. Bizarre !
Les femmes en politique sont souvent critiquées sur leur habillement, on se souvient des commentaires sur l’habillement de Françoise David et même sur Madame Marois et ses foulards. Il y a aussi les commentaires sur le physique des femmes en politique. Manon Massé en a subi
énormément concernant sa moustache.
Une candidate se fait reprocher que ses enfants font trop de bruit pendant son investiture. Pourtant,
quand Justin Trudeau est accompagné par ses enfants : que c’est charmant, un père qui s’occupe de sa progéniture !
Harcèlement sexuel
Le harcèlement sexuel comprend toutes formes d’attentions ou d’avances non-désirées à connotation sexuelle qui provoquent l’inconfort, la crainte et menacent le bien-être et la sécurité des femmes. Ce peut être fait par des membres de notre équipe électorale ou des adversaires. Cela peut provenir des personnes en autorité dans le parti. Cela peut aussi être le fait de certains médias dit d’opinions.
Le flirt amical et les blagues et actions consenties ne sont pas du harcèlement sexuel. Quelques exemples : oeillades, paroles, gestes, attouchements, menaces, propositions, farces, affichage de matériel, etc.
Harcèlement psychologique
On entend par harcèlement psychologique une conduite vexatoire se manifestant soit par des comportements, des paroles, des actes ou des gestes répétés, hostiles ou non désirés, qui portent atteinte à la dignité ou à l’intégrité psychologique ou physique de la victime, et qui entraîne, pour celle-ci, un milieu de militance néfaste.
Les conflits de personnalité, les conditions de militance difficiles, le stress lié au travail de militance ne sont pas du harcèlement psychologique.
Quelques exemples : Remarques offensantes, gestes d’intimidation ou représailles, rumeurs, humiliation, isolement, moqueries, dénigrement, etc.
(Site du Groupe d’aide et d’information sur le harcèlement sexuel au travail de la province de Québec) https://www.gaihst.qc.ca
Pour porter plainte
Vous devez transmettre par écrit votre plainte au secrétaire général du parti, Gaétan Châteauneuf à l’adresse suivante : gaetan.chateauneuf@quebecsolidaire.net
Une copie pourra être adressée à une femme, soit la présidente du parti actuellement.
Tiré du Guide pour une équipe électorale féministe, par le Comité des femmes de Québec solidaire Capitale-nationale et la Commission nationale des femmes de Québec solidaire